Ein Referenzrahmen für plurale Ansätze
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Michel Candelier, France
"(...) ce projet est quand même un projet qui change un certain nombre de choses dans la pratique de l’enseignement des langues et de l’éducation aux langues dans les pays d’Europe."

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Je suis Michel Candelier. Je suis l’ancien coordinateur des deux projets précédents qui se sont consacrés à l’élaboration des outils du CARAP: du Cadre de référence pour les approches plurielles des langues et des cultures. Nous avons eu aujourd’hui et pendant la journée précédente la première rencontre du réseau qui va contribuer au bon fonctionnement et au succès du projet actuel, qui est un projet de diffusion de ses outils et des idées qui vont avec ces outils dans les différents pays d’Europe et même par delà, puisque nous avions une collѐgue canadienne qui était avec nous.

Les impressions , juste après avoir terminé deux jours d’un travail très intense avec l’équipe et aussi le travail intense avec les participants, c’est toujours difficile de faire ce travail, et ça demande beaucoup d’investissement et aussi un certain nombre de craintes – Qu’est ce qui va se passer? Est-ce que les gens vont bien comprendre ce que l’on essaie de leur faire comprendre? Est-ce qu’ils vont bien participer pour construire leurs conaissances sur ce que nous avons fait comme travail pendant maintenant huit ans presque pour ce Cadre de référence pour les approches plurielles? Et quelles vont être leurs réactions, parce que ce projet est quand même un projet qui change un certain nombre de choses dans la pratique de l’enseignement des langues et de l’éducation aux/en langues dans les pays d’Europe? Je dis bien “dans la pratique”, parce que c’est un projet qui correspond parfaitement, nous semble-t-il, – cela est reconnu assez largement – aux orientations qui sont celles du Conseil de l’Europe en ce qui concerne le devéloppement des compétences plurilingues et interculturelles de notre population de façon générael et, en particulier, des scolaires qui nous intéressent plus directement généralement.

Ces idées ne sont pas nouvelles en tant qu’idées, nouvelles en tant que pratiques et on a toujours cette interrogation “est-ce que ça va passer, est-ce que ça va passer?”. Il nous semble là que les choses ce sont bien déroulées. C’est vrai que en tant que formateurs on voit toujours aux visages des gens qui sont devant nous un peu s’ils entrent dans notre façon de voir les choses, s’ils collaborent pour construire avec nous un certain nombre de connaissances pour eux-mêmes. On avait bien cette impression et maintenant que tout c’est terminé je crois que le bilan est, oui on a dû, et bien sûr on va le vérifier, on a dû atteindre nos objectifs. Objectifs qui sont un peu originaux, parce que c’est la première fois que le Centre européen pour les langues vivantes de Graz essaie d’impliquer les points de contact nationaux du CELV dans la diffusion d’un projet, des résultats d’un projet. Nous sommes quand même particulièrement heureux de voir que notre projet a été choisi comme un projet pour lequel on allait essayer de faire ce type de diffusion qui certainement est une diffusion plus organisée et une diffusion qui a plus de chances de se faire de façon correcte.

C’est la première fois, cela veut dire que c’était pour nous un plaisir de le faire, mais c’était aussi une certaine responsabilité vis-à-vis de cette décision, qui avait été prise par le Centre européen pour les langues vivantes de Graz, de faire cette première tentative de diffusion par les points de contact nationaux avec notre projet. Et nous aimerions bien que cela se passe bien et cela sera un deuxième plaisir de savoir que peut-être on pense les choses se sont bien passées et que les points de contact vont maintenant s’impliquer eux aussi dans la diffusion des idées et des matériaux que nous avons préparés.

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Anna-Kaisa Mustarparta, National Board of Education, Finland:
"...we realized that we need a tool for intercultural skills so we just wrote in the curricular that the teachers should teach intercultural skills and a few words, but we couldn’t write any details because we did not have the tool (...) When we heard about CARAP we realized that this could be the tool (...)."

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My name is Anna-Kaisa Mustarparta, I come from Finland, from the National Board of Education where I work as a Counsellor of Education and my main responsibility is language teaching and learning naturally. We are on the point of writing new curricular for basic education and secondary education and when we wrote the last ones, it’s about ten almost years ago, we realized that we need a tool for intercultural skills so we just wrote in the curricular that the teachers should teach intercultural skills and a few words, but we couldn’t write any details because we did not have the tool how to analyse the skills and what to do with the pupils. When we heard about CARAP we realized that this could be the tool, now that we are renovating the curricular again we are trying to make use of what there is in the CARAP about the attitudes and skills and probably some of the materials although most of the materials are for francophones, Spanish, Italian and so on and so forth and in Finland they are not the most important languages living in the North of Europe, so i think we will have to adapt the CARAP idea somehow for out Finish situation and i hope that it is going to give us new ideas and we can forward the idea of language education where we don’t teach only one language but we cooperate between teachers of languages, teachers of various foreign languages and also teachers of the mother tongue and other languages.

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Olga Ivanova, University of Salamanca, Spain:
"(...) plural approaches is the only way for us to develop well these educational languages and education culturality and diversity of our world."

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Hello. I am Olga Ivanova, I come from Spain, right now I’m post-doc. fellow at the University of Salamanca, I specialize in general linguistics and bilingualism but I also collaborate with the Official Language School of Salamanca with the team of Vega Llorente called Salamanca Plurilingüe which works on the plural approaches implementation, I have been working with them since 2009 when I started to elaborate CARAP cards for the bank of teaching materials, and since then I have participated in three projects based on plural approaches in the school, awakening to language, one of them, which I coordinated this year and plurilingual theatre, which I coordinated this year in a hope to keep on coordinating and developing the next years. So, I think the CARAP project and CARAP spirit is very important because first of all of course everybody is plurilingual, no means where he or she comes from, and I think that our education should contribute to our sensibilization with the plurality and plurilinguism of other people and to society itself. I think it’s absolutely imminent and necessary for people to understand that people are diverse and that their diversity may be understood and may enrich our experiences and their personal experience. I would like that this project develops and keeps on developing and many people to understand what it means, because plural approaches is the only way for us to develop well these educational languages and education culturality and diversity of our world.

I would like to share with you my experience in the recent project we carried out this year 2011/2012 called The Plurilingual Theatre based on the principle of CARAP and the plural projects to the language teaching and studying. It was basically oriented towards any type of public, towards all ages. The aims of our project were not only to develop the competence, the language competence of the participants, but also to make people who would see their performance conscious that they can understand and can infer and can associate any language they hear, and they see and they perceive and that they can make conclusions on the basis of what they hear and they may understand on the basis of what they already know. I mean that even people who think they are monolingual may understand other languages and they shouldn’t be afraid of understanding and trying to infer on the basis of what they already know about the grammar, the lexis, the vocabulary or the morphology of their own language, so I encourage everybody to try to implement such projects, and theatre is one of the most outstanding didactic activities, which not only teaches but also entertains, and when it is entertainment, it teaches better than any other didactic activity.

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Eric Sauvin, Suisse:
"(...) on est en train de préparer de nouveaux plans d’études et aussi de nouvelles méthodes et de nouveaux manuels et toutes les idées qui sont dans ces descripteurs dans le projet CARAP, on essaie de les implémenter dans ces nouveaux instruments."

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Je m’appelle Eric Sauvin. Je travaille en Suisse, dans la formation des enseignants pour le niveau secondaire 1. Les descripteurs de CARAP sont très importants pour nous parce que l’éducation interculturelle est quelque chose d’important dans un pays comme la Suisse, qui est un pays multiculturel lui-même. Et je pense que nous sommes là déjà assez loin dans l’évolution. Et en ce moment, on est en train de préparer de nouveaux plans d’études et aussi de nouvelles méthodes et de nouveaux manuels. Et toutes les idées qui sont dans ces descripteurs dans le projet CARAP, on essaie de les implémenter dans ces nouveaux instruments.

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Maik Böing,  Allemagne
"Pour tous les professeurs et tous les niveaux d’âge des élèves il y a quelque chose là dedans à trouver, ce qu’on peut exploiter, ce qu’on peut trouver donc pour faire un projet enrichissant pour les élèves et pour générer aussi les aventures d’apprentissage de langues que les élèves n’ont pas encore connu avant."

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Maik Böing de Cologne, en Allemagne. Je trouve le Cadre de référence CARAP très utile, parce qu’il sert de bonne orientation pour les professeurs quand ils préparent leurs cours, ce qu’ils peuvent envisager comme compétence(s). Notamment dans les domaines qui sont un peu négligés par le Cadre de référence dont ils se servaient déjà. Et donc même si le CARAP est très exhaustif et très large, je crois que pour tous les professeurs et tous les niveaux d’âge des élèves il y a quelque chose là dedans à trouver, ce qu’on peut exploiter, ce qu’on peut trouver donc pour faire un projet enrichissant pour les élèves et pour générer aussi les aventures d’apprentissage de langues que les élèves n’ont pas encore connu avant.

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Rodica Mighiu, Professeur de français, Roumaine:
"Je trouve CARAP très intéressant et applicable en même temps, cela dépend aussi de l’ouverture de l’enseignant mais aussi de l’ouverture des désirs donnés aux élèves."

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Je m’appelle Rodica Mighiu. Je suis professeur de français - langue étrangère au Collège National “A.T. Laurian” de Botoşani et inspectrice pour les programmes européens à l’Inspection Scolaire du Département de Botoşani, Roumanie. Je trouve CARAP très intéressant et applicable en même temps. Cela dépend aussi de l’ouverture de l‘enseignant, mais aussi de l’ouverture des désirs donnés aux élèves. Nous devons être conscients du fait que nous sommes tous des habitants du même continent et de la même planète, et que nos élèves, les futures citoyens, vont travailler avec des jeunes et des adultes d’autres pays, vont voyager pour des affaires, pour des échanges culturels. Et ils doivent connaître plusieurs langues, ils doivent connaître plusieurs cultures et faire les distinctions et, en même temps, comprendre ces langues et ces cultures et être, pourquoi pas, tolérants envers les éléments qui sont distinctifs, qui les séparent. J’ai pris la connaissance de ces aspects pour la première fois en 2010, pendant une visite d’études que j’ai effectuée à Barcelone. Donc, j’ai eu l’occasion de connaître le programme Galatea à l’Université de Barcelone. Eensuite dans mon département, il y a eu quelques enseignants qui ont participé à des mobilités individuelles de formation continue en Europe et qui ont vu comment le programme CLIL/EMILE devait être mis sur pied. Ils sont venus avec des idées progressistes et ils m’avaient proposé aussi d’être des promoteurs pour ce type de programmes. En fait Galatea, puis CLIL/EMILE, pourquoi pas, peuvent aller ensemble et, en ce qui concerne une approche interlinguistique, interculturelle, j’ai aussi l’occasion de voir comment ça marche au Congrès de Prague de septembre 2011. Et c’est très intéressant. J’ai eu l’occasion de travailler avec des fiches, avec des formateurs français, et moi, par exemple, je suis pour appliquer toutes ces méthodes dans la classe.

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Intervention de Michel Candelier lors de la Conférence web sur le CECR, le 29 mars 2014, sur le thème "Le CARAP - un complément pour le CECR?"